Attentats de Paris : un père attaque les réseaux sociaux

C’est le malheur d’un père de famille, touché par les attentats de Paris, qui l’a vu perdre sa fille, Nohemi. 

Malgré le temps qui passe, les attentats de Paris restent encore gravés dans les mémoires. Ce 13 novembre 2015 a vu Reynaldo Gonzalez, père d’une victime américaine, être touché par ces malheureux événements.

Attentats de Paris : Reynaldo Gonzalez attaque Facebook, Twitter et Google

Nohemi, 23 ans, étudiait le design à l’Université d’Etat de Californie. Cette dernière était venue en France dans le cadre de ses études, pour effectuer son semestre à l’étranger. Elle étudiait à l’école de Strate à Sèvres.

M. Gonzalez accuse les réseaux sociaux d’avoir permis à l’Etat islamique de « recruter des membres, diffuser des fonds et diffuser sa propagande extrémiste ». Il estime que cela n’aurait pas été possible sans ces plateformes qui ont servis « la croissance explosive de l’Etat islamique ».

Reynaldo Gonzalez pointe également les profits financiers que font YouTube au travers des publicités placées avant la diffusion des contenus concernant Daech.

Reste à savoir comment la justice américaine traitera ce dossier, qui n’est malheureusement pas le premier du genre. Notamment en janvier dernier, une jordanienne avait décidé de poursuivre Twitter, accusant ce dernier d’avoir laisser des propos pouvant « amener  à des actions terroristes ».

Les réseaux sociaux sont responsables en fait, de la diffusion de contenus propres à notre profil, et nos habitudes de navigation, nommément au travers d’algorithmes puissants. Dans ce cadre alors, les profils sont mis en contact avec des contenus qui ont des rapports avec l’extrémisme. Il semblerait que c’est ce que vise ainsi le père de famille, concernant les attentats de Paris. Il faudra attendre de voir comment la justice va prendre en considération cette plainte. Une chose est sûre, c’est que toute cette histoire ne ravive pas d’excellents souvenirs… On pense à cette famille particulièrement qui a perdu un des leurs.