Partager la publication "L’ Arcep explique comment va se dérouler la ventes des fréquences 4G en or !"
L’ARCEP vient de dévoiler comment la vente des fréquences en or allait se passer.
La question de la vente de ces fréquences a fait beaucoup de bruit jusqu’ici. Elles représentent un enjeu majeur pour les opérateurs. Pour Free c’est une occasion de rattraper son retard sur les trois marques historiques. Et pour les autres, c’est l’occasion d’encore améliorer leur réseau.
Les fréquences 700 mHz, connues pour être des fréquences en or, ont été généré beaucoup de tensions ces derniers mois. Xavier Niel (le patron de Free) avait peur de se faire exclure d’office par les 3 autres en cas de surenchère. Quant à Orange, Bouygues et SFR, ils craignaient que l’État accorde un traitement de faveur à Free, pour rééquilibrer le marché.
La décision de l’ARCEP
Le gendarme des télécoms a opté pour une méthode de vente segmentée. Les fréquences seront découpées en 6 bloques de deux fois 5 Mhz, au total, c’est donc (30*2) 60 Mhz qui seront mis aux enchères. Cette méthode va permettre à l’ARCEP de mieux contrôler le niveau des ventes. L’organisme a stipulé que chaque opérateur devra se contenter d’un maximum de « […] de 2×30 MHz en bandes basses (700 MHz, 800 MHz et 900 MHz) »
Le régulateur s’appuiera sur les fréquences que possèdent déjà les différents opérateurs pour déterminer le nombre de bloque 700 Mhz, qui peuvent prendre. Cette dernière, règle favorise grandement Free, nous l’avons dit plus haut, mais le trublion des la téléphonie mobile est en retard par rapport à ses concurrents.
Lorsqu’on fait les comptes, on s’aperçoit qu’Orange, Bouygues Telecom et SFR ne pourront demander que 2 blocs, tandis que Free pourra se positionner sur 3 lots.
Le déroulement de la vente sera aussi très particulier, elle se passera au tour par tour. L’arcep a prévu que l’enchère se « déroule sur les 6 blocs de 5 MHz en même temps, avec un prix unique par bloc. Tout au long de la procédure, l’ARCEP, à la manière d’un commissaire-priseur, augmente le prix graduellement. Au tour initial, l’ARCEP demande aux candidats combien de blocs ils sont prêts à acquérir au prix de réserve (416 millions d’euros). À chaque tour, l’ARCEP augmente ensuite le prix de 5 millions d’euros par rapport au tour précédent. Les candidats indiquent combien de blocs ils sont prêts à acquérir à ce prix. Ils ont deux possibilités : maintenir leur demande du tour précédent, ou demander un bloc de moins. Ils ont interdiction d’augmenter leur demande ou de la réduire de plus d’un bloc ».
Que le meilleur l’emporte !
