Des applications iraniennes supprimées de l’App Store

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« Les applications qui facilitent les transactions pour les entreprises et autres entités basées en Iran ne se conforment pas au règlement sur les sanctions iraniennes quand elles sont hébergées sur l’App Store », a expliqué la marque à la pomme concernant la brusque suppression de certaines applis iraniennes. Il faut dire que des enjeux financiers et géopolitiques s’entrelacent dans cette affaire.

L’inexistence de l’App Store en Iran est l’un des principaux arguments avancés par la marque de Cupertino pour justifier la suppression de plusieurs applis iraniennes, dont notamment Digikala. La Pomme « encourage » d’ailleurs l’éditeur à soumettre son application « dès que la législation sur le commerce international aura été révisée ». Les responsables chez Apple savent communiquer, mais ce genre de discours est un peu difficile à croire. Il suffit de contextualiser les choses, il faut bien noter que le président américain entend appliquer, sans faiblir, les mesures draconiennes dont il a fait part à ses électeurs durant sa campagne. En témoigne le décret qui interdit pour trois mois l’entrée aux États-Unis des ressortissants de 7 pays considérés par la CIA comme étant les principaux foyers de l’islamisme radical. N’oublions d’ailleurs pas que non seulement Trump, « le vrai ami d’Israël » selon les mots de Netanyahu, est très défavorable à l’accord nucléaire iranien, mais encore Apple aurait déjà contourné l’embargo sur l’Iran.

L’App Store n’est finalement qu’un écran de fumée

Tim Cook a beau s’insurger, histoire de faire de la comm’, contre le décret de lutte antiterroriste signé par le président américain, la suppression d’applications iraniennes de l’App Store prouve bien une certaine contradiction dans ses propos. Digikala fait partie de ces applications qui, selon toute vraisemblance, sont bannies à jamais du service en ligne de la Pomme. Il faut dire que cet « Amazon iranien » a joué avec le feu. Son adresse était localisée en dehors de l’Iran, c’est un fait. La boutique se servait de Shaparak pour les paiements, un dispositif qui échappe en fait à tout contrôle international. C’est justement là que les choses se compliquent : les produits Apple, mais également des applis sur l’App Store se jouaient de l’embargo.

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