Reuters a récemment rapporté que les iPhone risquent de disparaitre totalement du réseau cellulaire indien. La raison : Apple refuse d’intégrer nativement à ses téléphones un filtre anti-spam imposé par l’autorité indienne de régulation des télécoms.
Les iPhone ont toujours eu du mal à conquérir le marché indien. Les consommateurs locaux préfèrent décidément les smartphones d’entrée de gamme fournis en masse par Xiaomi, Samsung ou encore Huawei, bref par les constructeurs asiatiques. Mais comme si ce n’était pas suffisant, la marque à la pomme est aujourd’hui menacée d’être blacklistée dans tout le pays. Le TRAI, qui est l’autorité de régulation des télécoms de l’Inde, impose à tous les fabricants de téléphones mobiles de préinstaller une solution anti-spam dans leurs smartphones s’ils veulent rester sur le réseau. Mais Apple refuse de se plier à cette règle gouvernementale. Selon Reuters, Apple a clairement fait savoir au TRAI que l’application imposée viole la politique de vie privée de l’App Store. En effet, le filtre permet d’accéder aux messages privés et aux historiques d’appels des utilisateurs.
La solution pour les iPhone : iOS 12
Apple veut préserver la vie privée de ses clients sans devoir quitter le territoire indien. Il faut dire qu’avec plus d’un milliard d’utilisateurs, le pays constitue un marché très intéressant. La firme de Cupertino a donc proposé au TRAI, par le biais d’un communiqué, d’intégrer quelques fonctionnalités de l’application anti-spam du prochain iOS 12. Ce compromis implique que le filtrage de spams ne sera pas préinstallé dans son intégralité dans les prochains iPhone. Il s’agit juste d’un geste symbolique qu’Apple fait pour convaincre le TRAI. Mais ce dernier campe sur sa position et a donné 6 mois à Apple pour intégrer la solution sinon ses menaces de blacklist seront mises à exécution.
Pensez-vous qu’Apple finira par céder à la demande du TRAI concernant la préinstallation du filtre anti-spam sur les iPhone au détriment de sa politique de confidentialité ? Partagez votre avis dans les commentaires.