Partager la publication "Android dans le collimateur de la Commission européenne"
La commission européenne, située à Bruxelles a le système d’exploitation de Google dans l’œil du cyclone. Pourquoi ? Tour d’horizon.
Par la voix de Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, nous avons appris que Bruxelles visait Android dans le cadre de son exploitation. un acte d’accusation est même prévu, contre le système d’exploitation qui équipe 80% de nos smartphones.
Qu’est-il reproché à Android ?
C’est en fait une sorte d’abus de position dominante. La firme, qui est dans une presque position de monopole à ce niveau, se voit reprocher un abus de cette posture dominante (ndlr: 80% de nos téléphones portables en sont équipées). En fait, selon la commissaire européenne, « notre préoccupation, c’est qu’en exigeant des constructeurs de smartphones et des opérateurs de précharger une série d’applications Google, plutôt que de les laisser décider seuls quelles applications fournir avec les appareils, Google pourrait avoir empêché des applications de trouver leurs clientèles« .
Ainsi, selon Bruxelles, Google, au travers d’Android force les constructeurs à se ranger à leur système, avant qu’ils puissent choisir quelles types d’applications ils veulent pour leurs smartphones. Oui, d’accord. mais alors, rien ne les empêche par la suite de se désister, et de changer de système. Ou encore ils peuvent ne pas souhaiter avoir dans leur téléphone la série d’applications de Google pour ne pas être influencés. Voire, ces constructeurs pourraient développer malgré tout leur propre système, même s’ils reçoivent d’emblée des smartphones livrés avec la série d’applications Google. C’est un peu ce qu’un porte-parole de la firme américaine rapporte « Tout le monde peut utiliser Android, avec ou sans les applications de Google. Les fabricants de hardware et les opérateurs de Télécom peuvent décider de quelle manière utiliser Android, et les clients ont le dernier mot sur les applications qu’ils veulent, ou pas, utiliser sur leurs machines. «
Il est vrai que la concurrence a réagi à cette manière d’agir de Google. FairSearch notamment ou encore Aptoide se sont plaints auprès de la Commission. Cette dernière devait réagir.
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