4G : les opérateurs dans le collimateur de la répression des fraudes

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4g fraude

La 4G c’est bien, surtout quand ça fonctionne. La répression des fraudes pointe du doigt les mauvaises pratiques des opérateurs. 

La 4G s’impose petit à petit auprès des utilisateurs. Comme toutes les offres des opérateurs, la répression des fraudes (DGCCRF) a vérifié les propositions concernant les forfaits disposant de ce type de connexion. Elle épingle certains opérateurs pour publicité mensongère, carte de couverture réseau imprécise et le manque d’information donné aux abonnés.  Les règles de protection des consommateurs ne sont pas toujours respectées.

Premier grief de la DGCCRF, les cartes de couverture mobile en 4G ne sont pas assez précises. Elles indiquent des lieux qui ne sont pas forcément couverts en 4G, induisant le client en erreur. C’est la première erreur référencée dans son rapport.Pour ces cas douteux, le site de la DGCCRF évoque deux opérateurs, sans divulguer leur nom.

Autre sujet de controverse, un opérateur qui promettait des appels illimités n’a pas maintenu sa promesse. Dans la pratique, vous aviez le droit à des appels d’une durée maximale de 3 heures. Sauf qu’aucune information vous indiquait que la suite de votre conversation était surfacturée à la minute, après ce temps écoulé. 20 000 clients auraient été touché sur une période de deux mois, selon la brigade de répressions des fraudes.

Les FAI ne font pas mieux

Ces problèmes de fraudes ne touchent pas uniquement les forfaits 4G. Les fournisseurs d’accès à Internet font aussi preuve de démarches commerciales douteuses. Six d’entre eux se font épingler pour des « manquements à l’obligation d’information du consommateur« . Les contrats ne stipulaient pas les moyens légaux de rétractation quand les abonnés souscrivaient en ligne. ils n’étaient pas non plus envoyés par écrit, ce qui est obligatoire au regard de la loi française. Certains refusent également d’envoyer gratuitement les factures par courrier physique.

Sur 261 contrôles, la DGGCRF signale un taux d’anomalies de 30,51 %. Elle a ainsi donné 21 avertissements, 11 injonctions et fait 3 procès-verbaux.

Source : NextImpact

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