D’après le Wall Street Journal, les Etats-Unis surveillent de près le fondateur de Xiaomi. Le placement sur liste noire du constructeur serait à cause d’une récompense reçue par Lei Jun.
Le dernier coup d’éclat de l’administration Trump continue de faire les gros titres. Au cours du mois de janvier, le constructeur Xiaomi a été inscrit sur liste noire militaire aux Etats-Unis. La nouvelle alimente encore les fantasmes d’un destin « à la Huawei » pour la marque chinoise. De son côté, l’entreprise a saisi la justice pour faire tenter d’annuler cette décision qui apparaît sans fondement. Selon les informations du Wall Street Journal, le fondateur de la firme, Lei Jun, est la cible principale du gouvernement.
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Lei Jun, fondateur de Xiaomi est ciblé depuis ses récompenses en matière d’innovation
L’année 2020 est un véritable succès pour la marque chinoise. Elle a pu se placer comme le troisième vendeur de smartphones à l’échelle mondiale avec une forte popularité en Occident. 2021 laisse augurer une croissance toujours plus important mais un grain de sable est venu enrayer cette belle mécanique. Xiaomi est sur liste noire militaire selon la volonté de Donald Trump. Une décision contestée qui s’expliquerait par les récents succès de son fondateur Lei Jun.
En 2019, l’homme d’affaires à remporté le prix de « l’entrepreneur exceptionnel du système socialiste ». Le trophée récompense le travail sur des technologies avancées que ce soit la 5G, l’intelligence artificielle ou d’autres produits. Xiaomi aime proposer de l’innovation comme son Mi Air Charge, une station de charge sans fil. L’Etat de Washington a expliqué ses soupçons par une peur de voir ces technologies être exploitées chez l’armée chinoise. Une première déclaration publique puisque la gestion de cette liste noire reste floue.
De son côté, Xiaomi nie une éventuelle affiliation avec l’armée chinoise. La marque rappelle qu’elle fournit des produits à usage civil et commercial.
Source : The Wall Street Journal