Lors d’une conférence de presse ce mercredi 7 juillet, Donald Trump a fait un premier retour médiatique. A cette occasion l’ancien président américain va s’attaquer aux géants de réseaux sociaux suite aux actions prises à son encontre en fin de mandat.
7 mois après la fin de son mandat, l’ancien président Trump se fait entendre à nouveau. A l’occasion d’une conférence de presse tenue dans son golf de Bedminster dans le New Jersey. Durant cette prise de parole, le 45è président des Etats-Unis a posé des plaintes contre Facebook, Twitter et Google mais aussi leurs patrons. Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai sont eux aussi visés par le milliardaire. Ce sont les différents bans des réseaux sociaux qui sont à l’origine de cette plainte.
Donald Trump est banni pendant deux ans des réseaux sociaux
Lors de son mandat, l’usage des réseaux sociaux était une composante décisive de l’administration Trump. Le président américain utilisait son compte Twitter personnel afin de donner son avis, critiquer un homologue ou même annoncer des décisions. Cette idylle avait ensuite tourné au vinaigre.
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Des critiques systématique sur l’omniprésence des réseaux émanaient du Bureau Ovale avant que la ligne ne soit franchie. Suite à une immense montée de tension entretenue par Donald Trump ainsi que les résultats des élections présidentielles le Capitole américain a été pris d’assaut par des partisans de ce dernier.
Le 45è président des Etats-Unis a utilisé ses réseaux sociaux pour afficher son soutien aux personnes présentes sur place. Or ce 6 janvier a été une journée noire avec 6 personnes tuées au cours de ces événements. Twitter et Facebook ont donc décidé de suspendre les comptes de Trump pour des messages incitant à la violence. En juin, Facebook à confirmé la suspension de ce compte pour deux ans.
Quel avenir pour cette plainte contre les réseaux sociaux ?
L’ambition du milliardaire est de prouver que les décisions des géants du web sont une censure illégale, anti constitutionnelle et anti-américaine. L’objectif est aussi de modifier la section 230 du premier amendement, une disposition légale responsabilisant les réseaux sociaux et autorisant une censure si les contenus publiés sur dangereux. Le seul problème est que la plainte aurait d’ores et déjà peu de chances d’aboutir pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce que les chartes de Twitter et Facebook stipulent que les plaintes doivent être déposées en Californie, or celle de Donald Trump a été faite en Floride. Surtout depuis quelques années, 61 autres plaintes similaires ont été systématiquement déboutées par les tribunaux.