La rumeur courait : Pekin aurait la marque à la Pomme dans le collimateur. Alors que la presse du monde entier, relayait l’information erronée de Bloomberg News selon laquelle la Chine avait interdit la vente des produits Apple sur son territoire pour des raisons de sécurité, celle-ci vient d’être démentie formellement par les deux protagonistes : Pékin et Apple. Non, le gouvernement chinois n’a pas interdit la vente de produits Apple sur son territoire.
Au départ, l’information de Bloomberg News stipulait que les agences gouvernementales chinoises avaient des doutes sur la sécurité des iPads et Mac Books d’Apple et interdisaient désormais leur usage et leur achat par les services du gouvernement.
Apple: un supposé boycott repris en boucle
Pire que le téléphone arabe, l’information a été reprise puis déformée. L’interdiction d’usage s’est transformée en boycott pur et simple. La chaîne CNBC en faisait l’ouverture de son journal d’info. L’agence internationale Reuters aussi bien que Gizmodo ou TechCrunch ont relayé l’information. La tension commerciale entre Apple et la Chine, premier marché de la marque après les Etats-Unis, se mêle à des questions diplomatiques. A plusieurs reprises, la Chine a placé les produits Apple (tels que l’iPad Mini, le MacBook Pro, le MacBook Air) sur des listes de surveillance pour des questions de sécurité des données. C’est une de ces listes, vieille de quatre mois, qui a induit Bloomberg News en erreur. Et l’essentiel de la presse avec lui.
Alors Bloomberg News ne « devrait pas chassez un chien sans savoir qui est son maître » (proverbe chinois signifiant qu’il faut toujours agir avec circonspection et prudence).
Par Claire de MeilleurMobile
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