Le gouvernement Trump vient de placer le constructeur chinois Xiaomi sur la liste noire militaire. Une situation comparée à Huawei qui pour le moment ne menace pas encore l’avenir de la marque.
Alors que le président Donald Trump s’apprête à laisser son successeur Joe Biden prendre la main, bon nombre de nouvelles décisions sont prises. Il y a quelques jours, l’administration du président sortant avait déjà placé des entreprises comme WeChat ou encore AliPay sur la liste noire militaire. C’est désormais le constructeur chinois Xiaomi qui a été placé cette liste ce jeudi soir. La marque est désormais considérée comme une « entreprise militaire de la Chine communiste ». La situation semble faire penser à celle vécue par Huawei mais qui est bien différente. De son côté, le constructeur se défend des accusations formulées par un communiqué de presse.
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Quel avenir pour Xiaomi aux Etats-Unis et dans l’Occident ?
Depuis ce jeudi, la marque chinoise se retrouve dans une liste noire militaire aux côtés d’autres entreprises telles que Huawei. Cela signifie que le gouvernement américain considère que Xiaomi est à la solde de Pékin mettant en péril les intérêts nationaux américains. Cela va obliger un citoyen vivant aux Etats-Unis à retirer ses investissements au sein de la boîte. La date limite est jusqu’au 11 novembre 2021 sous peine de sanctions financières. Pour l’heure, la seule action concrète que cette décision a engendré est la chute de 10% sur l’action en Bourse du constructeur.
A l’heure actuelle, la situation de Xiaomi n’est pas similaire à Huawei. Cette dernière est ainsi toujours en mesure d’exploiter Android et d’utiliser les puces Qualcomm. Vous l’aurez saisi, l’avenir à court terme n’est pas menaçant pour le constructeur. Cela ressemble à ultime pied de nez à l’encontre de de Joe Biden. En effet, le nouveau président américain devra se sortir des relations épineuses avec son homologue chinois. De son côté, le constructeur a réagi par un communiqué :
«Xiaomi rappelle qu’elle fournit des produits et des services à usage civil et commercial. La société confirme qu’elle n’est pas détenue, contrôlée ou affiliée à l’armée chinoise et qu’elle n’est pas une « société militaire communiste chinoise » au sens du NDAA. La société prendra les mesures appropriées pour protéger les intérêts de la société et de ses actionnaires»
Il faudra désormais faire preuve de patience pour voir quels seront les évolutions.
Source : Reuters