Honor est libéré des sanctions qui pesaient à l’encontre de Huawei. En conséquence, le fondeur Qualcomm s’est proposé pour fournir des puces Snapdragon pour les futurs modèles.
Depuis quelques semaines, la maison mère Huawei cherche à vendre sa filiale Honor. Cette décision est la conséquence des lourdes sanctions qui pèsent à son encontre de la part des Etats-Unis. Le constructeur chinois n’est plus en mesure d’utiliser le système d’exploitation Android au sein de ses smartphones. Cette décision est motivée par les soupçons d’espionnage pour le gouvernement chinois. Un professeur d’informatique a été reconnu coupable d’espionnage pour le compte de Huawei. De son côté Honor pourrait retrouver grâce après avoir été cédé.
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Honor et Qualcomm seraient très proches d’un accord pour les futurs appareils de la marque
Du côté de Huawei, les ventes sur le marché en Europe sont en berne depuis quelques semaines faute de nouveau modèle. Le tour de vis des sanctions plus récemment imposé empêche la firme d’utiliser les processeurs Kirin. Séparé de sa maison mère, Honor a pour but de se faire une deuxième jeunesse là où Huawei chute. Le PDG Zhao Min vise la première place du marché de la téléphonie en Chine. Il est aussi possible que la firme se diversifie en proposant d’autres objets connectés.
Pour la conquête du marché mondial de la téléphonie, la firme pourrait travailler en collaboration avec Qualcomm. Le fondeur américain serait en mesure de proposer des puces Snapdragon sur les futurs smartphones Honor. Il est par exemple question d’un nouvel appareil qui fonctionnera grâce à un processeur Snapdragon 888, le dernier modèle haut de gamme. Les négociations sont en bonne voie mais en attendant, les prochains produits devraient disposer d’un modèle MediaTek. Il faudra encore suivre les informations à propos de la marque chinoise dans les jours à venir.
Source : GSMArena