Des inconnus pourront se retrouver à la place d’une intelligence artificielle pour prendre le contrôle de la maison connectée de quelques volontaires qui font partie du projet SOMEONE. Une expérience artistique permettant de déterminer notre rapport avec la présence de nouvelles technologies dans la maison.
Le projet SOMEONE, initié par Lauren McCarthy, professeur adjoint à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) et Développeuse, consiste à laisser des inconnus prendre le contrôle de votre maison connectée. Cette expérimentation semble étrange, mais elle est parfaitement encadrée. Les propriétaires des maisons connectées concernées par le projet sont des volontaires.
Pendant sept semaines, des visiteurs d’une galerie d’art new-yorkais pourront communiquer avec les équipements de quatre maisons se trouvant à San Francisco et Brooklyn. Deux heures par jour, ils pourront prendre la place d’une intelligence artificielle afin de répondre à des commandes, écouter les alentours ou encore faire de l’observation au moyen d’ordinateurs mis à disposition.
Bien évidemment, la sécurité des occupants des maisons n’est pas négligée. Les appareils ont été paramétrés pour éviter les incidents si certains visiteurs s’amusent à faire une plaisanterie.
Projet SOMEONE : se poser des questions sur le respect de la vie privée
Avec l’arrivée des technologies d’appareils connectés et de l’intelligence artificielle dans les habitations, il est normal de se poser des questions sur la notion de vie privée. Le projet SOMEONE s’intéresse particulièrement à ce concept. Les scientifiques s’interrogent sur notre niveau de tolérance concernant la surveillance permanente des appareils connectés. SOMEONE ne s’intéresse pas uniquement à la notion de vie privée, le projet s’interroge aussi sur l’interaction avec les technologies présentes dans les foyers. La technologie est de plus en plus omniprésente dans la maison. Sommes-nous prêts à accepter la présence de différentes technologies dans nos foyers ? Le projet SOMEONE apporte des réponses à ses questions.
Voir aussi >> La police britannique travaille sur une intelligence artificielle capable de prédire les crimes
Partagez dans les commentaires votre avis sur les objets connectés.