Le débat est lancé : les opérateurs téléphoniques vont-ils fusionner entres eux ? Ramon Fernandez, CFO d’Orange, qui laisse la porte légèrement entre-ouverte.
L’Arcep, autorité de régulation des communications électroniques évoque de plus en plus la possibilité que trois opérateurs seulement règnent sur le paysage de la téléphonie française.
Orange : l’appel à l’union
On en parle de plus en plus et les sociétés concernées ne démentent pas. Stéphane Richard, PDG d’Orange estime inévitable un retour à trois opérateurs mais pas à court terme. Une guerre des prix repartie de plus belle depuis le début de l’année qui est bien dommageable dans une période où l’appel à l’union doit se faire ressentir surtout pour accélérer la couverture 4G, les déploiements de fibre optique et préparer l’arrivée de la 5G. Le PDG de l’opérateur historique dénonçait déjà en juin dernier des « promotions ridicules à des prix qui n’ont aucun sens« . Se projeter sur le moyen à long terme, voilà la stratégie qui semble la plus judicieuse pour le PDG : « Il ne sera pas tenable à long terme de rester à quatre acteurs« . Depuis que les investissements sont au rendez-vous, l’Arcep n’est absolument plus hostile à une telle opération. Le patron de Free ne contredit absolument pas les propos de Stéphane Richard en affirmant souhaiter « une consolidation, mais il ne faut pas qu’elle se fasse n’importe comment et à n’importe quel prix« . Le directeur du Numériquen Antoine Darodes, lui, préférerait que les opérateurs se concentrent sur les innovations en termes de services que permet l’arrivée de la fibre. La 5G n’est tout simplement pas innocente à tout ce remue-ménage puisque les enchères pour les blocs de fréquence arrivent semestre 2019 et sera très important pour les années à venir du côté des opérateurs. La concurrence pourrait bien bouger rapidement, Bouygues Telecom et Free en ferait les frais.
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