Leader sur le marché de la vidéo streaming, Netflix part à la conquête du monde. Ce voyage démarre par la présentation d’une nouvelle formule moins cher et c’est le marché asiatique qui en profite.
Omniprésent sur le marché américain, Netflix prend un virage international ces derniers temps et le succès est au rendez-vous. La plateforme débarque dans certains pays asiatiques avec une offre beaucoup moins chère et mobile.
134 millions d’abonnés : Netflix ne cesse de croître et Reed Hastings, directeur de la marque, en est le plus heureux. En grande forme donc, Netflix désire conquérir de nouveaux marchés en tentant de devancer la plateforme de streaming de Disney qui pourrait s’avérer être un concurrent bien coriace. Conquérir l’Asie, le continent le plus peuplé du monde, pourrait s’avérer plus que judicieux, stratégique même. Le directeur général de la plateforme a récemment confié à Bloomberg que l’entreprise allait tester un abonnement à bas prix pour attirer de nouveaux abonnés. Le prix et certains détails de cette offre sont encore méconnus bien que le voile soit à moitié levé puisque comme le révèle le site malaisien TheStar, il est question d’un abonnement uniquement pour smartphones proposé au prix de 17 RM soit moins de 4 euros par mois.
Netflix : moins de 4 euros par mois pour un abonnement mobile
Bien que l’offre puisse paraître comme une aubaine pour les futurs abonnés, il n’en existe pas moins une restriction, et pas des moindres : les contenus sont uniquement disponibles en SD et non pas en HD voir UHD. Il sera donc impossible d’en profiter d’un accès simultanément sur plusieurs appareils puisqu’un seul utilisateur peut l’utiliser à la fois (sur tablette ou smartphone). Si les utilisateurs souhaitent accéder à l’offre sur d’autres canaux (TV, PC, box, etc) une seule solution : payer plus cher et donc basculer sur une offre standard, voir premium. Cette offre n’est pour l’instant disponible que dans certains pays d’Asie. En imaginant que ce test s’avère positif pour la plateforme, il est possible que l’offre « mobile » soit proposée sur de nouveaux marchés. Avec un public touché de plus en plus large, l’Europe aura-t-elle ses chances de voir l’offre arriver ?
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