Annoncée en même temps que le nouveau système d’exploitation Windows 8, la Surface Pro 3 devait initialement concurrencer à la fois l’iPad et le Macbook Air. Tablette ? Microsoft préfère employer le terme « d’ardoise tactile », censée être aussi ergonomique qu’une tablette donc, mais aussi puissante qu’un ordinateur portable. L’interface de la Surface Pro 3 a été conçue pour s’adapter à une utilisation à la fois standard avec clavier, mais aussi tactile. L’idée initiale était particulièrement attirante sur le papier, mais dans la pratique, l’appareil n’a pas su séduire le grand public.
L’échec de la Surface Pro 3 va de pair avec celui des autres tablettes de Microsoft. Le prix de l’appareil, très élevé, était à contre-courant du marché qui tend vers une démocratisation des appareils tactiles. Certains modèles haut de gamme pouvaient par exemple coûter jusqu’à 2 000 €. Autant dire que seuls certains professionnels ont jeté leurs dévolus sur la Surface Pro 3 et son prix prohibitif.
Microsoft ne compte cependant pas abandonner le marché à la concurrence, et espère passer outre les défauts de la Surface Pro 3 pour la rendre plus intuitive et à la fois abordable auprès du grand public pour son prix et son utilisation, tout en conservant l’approbation des consommateurs avertis et exigeants.
Et vous, possédez-vous une Surface Pro 3 ? Qu’en pensez-vous ? Exprimez-vous dans les commentaires !