Décidément les temps sont durs pour Huawei. Alors que l’embargo n’est toujours pas levé, le constructeur chinois est rapidement évincé des réseaux de l’Union Européenne pour la future 5G.
L’une des seules solutions pour que la firme chinoise puisse être l’un des acteurs des nouvelles technologies était de s’implémenter dans les réseaux mobiles. Seulement à la demande des Etats-Unis, ses partenaires européens comme le Royaume-Uni ainsi que la France ont décidé d’évincer Huawei dans la course aux équipementiers de la 5G. Un coup dur pour la firme qui cherche à s’orienter vers les entreprises plutôt que le grand public.
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Huawei pourra t-il fournir aussi les entreprises ?
Déjà banni des Etats-Unis, l’entreprise chinoise avait l’espoir de survivre en étant l’un des équipementiers de la 5G pour des pays de l’Union Européenne. Le Royaume-Uni ainsi que la France travaillaient encore avec la firme. Le gouvernement de Boris Johnson a revu sa position en décidant de retirer les équipements chinois d’ici 2027. Un revers cinglant pour le constructeur puisque la décision venue d’Angleterre était vue comme un test très important pour le reste de l’Union Européenne. La France au aussi discrètement évincé le constructeur en demandant à ce que les équipements soient accordés selon l’Anssi.
Déjà écarté du marché mondial de la téléphonie mobile, l’entreprise voit dans la pandémie de Covid-19 une occasion idéale de se rattraper. Huawei aurait donc développé des solutions assez différentes pour permettre aux entreprises de continuer à travailler sans risquer de propager le virus. Pour le constructeur chinois, il y a urgence puisqu’avec la nouvelle vague de sanctions, le fondeur TSMC, qui propose les processeurs de la marque, ne pourra plus fournir de puces Kirin aux smartphones Huawei. Cette décision sera active à partir du 14 septembre 2020, il y a donc urgence pour la marque.