Alors que des sanctions à l’égard de Huawei avaient été prononcées par les Etats-Unis, le constructeur chinois ne pouvait plus exploiter de processeurs. Désormais, le fondeur Qualcomm peut de nouveau collaborer avec la marque pour des puces interne.
L’embargo à l’encontre du constructeur chinois a pris un autre tournant au mois de septembre 2020. La marque s’est rapidement trouvée dans l’incapacité de pouvoir travailler avec ses fournisseurs la laissant presque à nu dans la conception de nouveau smartphones. Le principal coup dur a été lorsque son fondeur habituel TSMC n’a plus eu le droit de fournir des processeurs destinés à l’animation des smartphones. Les Etats-Unis ont pourtant accordé quelques licences notamment à Qualcomm afin de pouvoir travailler avec Huawei.
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Des téléphones Huawei seront-ils animés par des processeurs Qualcomm Snapdragon ?
Depuis quelques semaines, TSMC ne peut fournir à Huawei que des processeurs internes obsolètes pour les standards du marché. Un véritable coup dur pour le constructeur chinois tant les puces Kirin ont été une valeur ajoutée pour les téléphones de ce dernier. La conséquence de ces sanctions, est que le Huawei Mate 40 sera probablement à être animé grâce à une puce Kirin. La marque américaine Qualcomm a récemment obtenu une licence afin de pouvoir commercer avec la firme, ce qui pourrait engendrer à moyen terme des appareils Huawei sous Snapdragon.
Au début du mois de septembre, le constructeur américain avait déjà obtenu un passe droit pour travailler avec Huawei. Il semble cependant que ce dernier ne concernait pas tout ce qui régissait le domaine de la téléphonie mobile. Le site chinois ITHomes estime même que du côté de Huawei, il serait vu d’un bon œil l’arrivée de Qualcomm pour équiper ses smartphones haut de gamme. Il y a quelques jours, la marque a cédé sa filiale Honor a un consortium. Le but pour la maison mère est de ce recentrer autour de sa propre économie.
Source : ITHomes