Google n’a pas encore réussi à résoudre les problèmes liés au harcèlement sexuel au sein de son entreprise un an après le Google Walkout.
L’année dernière, des centaines d’employés de Google ont manifesté dans la rue pour dénoncer le harcèlement sexuel au sein de l’entreprise. Une situation qui a obligé la firme à présenter ses excuses et prendre des mesures visant à résoudre le problème. Mais visiblement, celles-ci n’étaient pas suffisantes ni efficaces. Le problème se poursuit selon ReCode. Des cadres de l’entreprise seraient encore protégés par la direction, des plaintes sont ignorées et les personnes qui osent élever la voix sont souvent sanctionnées.
Google gère mal les affaires d’harcèlement sexuel
45 affaires ont figuré dans les documents sur lesquels ReCode a pu mettre la main. La plupart se rapportent à des affaires d’harcèlement sexuel. D’ailleurs, certaines datent déjà de plusieurs mois. Les services des ressources humaines ne sembleraient pas très motivés à les traiter rapidement. Pire encore, certaines plaintes ont été qualifiées de « surréaction » et parfois, des plaignantes sont jugées « trop émotives ». La direction serait même allée jusqu’à menacer indirectement une personne qui a voulu tirer la sonnette d’alarme, en suggérant qu’elle pourrait voir son visa de travail rejeté si elle n’abandonnait pas l’affaire.
Tout cela pour dire que les problèmes d’harcèlement sexuel sont encore une réalité au sein de Google. Pourtant, le géant américain avait promis de traiter le problème avec plus de sérieux l’an dernier. Et cette année encore, la direction a souligné que « tous les faits de conduite inappropriés font l’objet d’une enquête poussée, et cette dernière année nous avons travaillé à rendre le processus de plainte plus facile et plus transparent. »
Que pensez-vous de cette affaire ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires.