Les scandales ne cessent de se multiplier chez Google. Aujourd’hui, la firme risque d’écoper d’une amende de 3,4 milliards d’euros, accusée d’avoir espionné quatre millions d’utilisateurs d’iPhone cette fois-ci entre 2011 et 2012.
Mais ce n’est pas la première fois que le groupe américain est accusé de contourner les règles et de collectionner les informations de ses utilisateurs. En 2012, le groupe avait été contraint de payer une amende de 22,5 millions de dollars à la Commission fédérale du commerce américaine afin de mettre fin aux poursuites sur le sujet. En 2015 également, trois plaignant avaient eu le droit de poursuivre Google en justice pour les mêmes raisons.
Google accusé d’espionner ses utilisateurs
Le 2 octobre 2019 une cour d’appel au Royaume-Uni a donné son feu vert au groupe Google You Owe Us (Google tu nous es redevable) à mener une action en justice contre l’entreprise. Ils accusent la firme américaine de ne pas avoir respecté les règles de confidentialité imposées par le navigateur Safari sur les iPhone d’Apple. En franchissant ces limites, Google aurait ainsi eu accès aux informations concernant les activités internet des utilisateurs tels que leur position, leur historique de navigation ou encore les sites consultés. Ils auraient ensuite collecté ces données pour pouvoir effectuer des publicités ciblées. Les juges britanniques ont estimé « qu’une armée de David peut affronter un Goliath tel que Google » et que si ces informations se voyaient avérées, alors les plaignants sont en droit de demander des réparations. Si la multinationale est condamnée, les victimes de cet espionnage pourront percevoir 750 livres de dédommagement, soit un peu plus de 800 euros par personnes. Google sera donc amené à payer un montant total de 3,4 milliard d’euros.
Google joue le tout pour le tout
Google admet les faits souhaite tout de même faire intervenir la Cour suprême britannique pour rejeter le dossier. En effet, selon la firme américaine, il s’agit d’événements passés dont ils ont pris le temps de s’occuper à l’époque. Un porte-parole de l’entreprise s’est par ailleurs exprimé sur l’affaire en expliquant que protéger la vie et la sécurité de leurs utilisateurs a toujours été leur première priorité.