Une intelligence artificielle surveille l’utilisation du smartphone au sein du Parlement belge de la province. Celle-ci est chargée de rappeler à l’ordre les élus trop enclins à consulter leurs téléphones.
La téléphonie prend une place de plus en plus importante dans nos vies. A tel point que ces compagnons du quotidien de transforment parfois en objet de distraction voire d’addiction. Sur des lieux importants comme le Parlement, ils n’ont parfois pas lieu d’être. Afin de faire la police, l’artiste belge Dries Depoorter a crée un logiciel combinant intelligence artificielle et reconnaissance pour recadrer les élus qui utilisent un smartphone.
Ne pas regarder son smartphone au Parlement sous peine d’être rappelé à l’ordre
Les réunions du gouvernement flamand en Belgique sont toutes diffusées sur YouTube. Une aubaine pour l’artiste puisque cela sert de base au logiciel. Cette initiative nommée « The Flemish Scrollers » observe chaque parlementaire. Si l’un deux est repéré comme étant trop penché sur son smartphone, la séquence est extraite du logiciel puis publiée sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur Instagram ou Twitter et le compte de la personne en question est mentionnée. Simple, efficace. Le logiciel en fait de même avec les vidéos archivées.
La Belgique a déjà été impactée par les influences néfastes d’un smartphone quelques années plus tôt. Fin 2019, le vice-Premier Ministre Jan Jambon se trouvait au centre d’une gigantesque polémique. Celui-ci avait été surpris en train de jouer à Angry Birds lors d’une séance au parlement. Cela avait provoqué la colère de l’opinion publique à ce moment là. Cette technologie peut être utile pour épingler les mauvais élèves mais elle pose d’autres problèmes. Si cet usage est démocratisé en Chine, les questions autour des libertés individuelles se posent même au travail. La surveillance au travail est un sujet tout de même très sensible.
Source : 9to5mac
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