Samsung France est accusée de mettre en avant des engagements éthiques qu’elle ne respecte pas en réalité. Elle a été mise en examen par le TGI de Paris.
« Nous respectons les droits fondamentaux de tous. Le travail forcé, l’exploitation salariale, l’esclavage des enfants sont strictement interdits ». C’est une des dispositions qu’on peut lire sur le site officiel de la division française de la marque coréenne. En effet, la société veut devenir « l’une des entreprises les plus éthiques au monde ». Mais ce ne serait que des mots et de la parole en l’air. Du moins, c’est ce que croit un groupement d’ONGs qui a récemment porté plainte contre Samsung France.
Samsung ne respecte pas ses engagements éthiques
« Depuis plus de sept ans, nous documentons des violations graves dans les usines Samsung en Chine, au Vietnam, et en Corée, notamment grâce à l’ONG China Labor Watch, qui s’infiltre dans les usines. Des journées de 12 à 15 heures sans pause, des enfants de moins de 16 ans qui travaillent à la chaîne, dans des conditions indignes, avec une mise en danger des travailleurs qui manipulent des produits toxiques. Ces ouvriers sont payés moins de 200 euros par mois, pour assembler jusqu’à 1 600 téléphones par jour. On les punit s’ils arrivent en retard, on leur demande de rester debout toute la journée. Certains sont exposés à un véritable harcèlement » a déclaré Marie-Laure Guislain, une des responsables de l’association Sherpa.
Si ces faits sont avérés, le géant coréen va donc à l’encontre des engagements éthiques qu’il a pris à l’égard de ses travailleurs. Raison pour laquelle ces associations ont donné le signal d’alerte en le dénonçant à la justice. Et d’après les infos relayées par France Inter, la plainte lui a valu un mis en examen par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, mais étonnamment pour « pratiques commerciales trompeuses ».
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