Malgré les incitations des États-Unis à ne pas utiliser les infrastructures de Huawei pour la 5G, la France dit ne pas être intéressée à l’abandonner immédiatement.
Huawei rencontre pas mal de problèmes en ce moment concernant la 5G. L’équipementier chinois propose divers équipements pour les installations nécessaires à ce réseau. Cependant, la firme est souvent soupçonnée d’espionnage, ce qui n’arrange pas du tout sa situation sur le marché. Elle a déjà été évincée sur le marché américain. L’Australie l’a aussi rejetée il y a quelques semaines, un mouvement que l’Allemagne a suivi en l’écartant également de son réseau 5G. Mais qu’en est-il de la France ? Si l’on en croit les dires d’un conseiller ministériel au ministère de l’Économie, un abandon immédiat de Huawei n’est pas nécessaire. « Il n’y a pas assez de raisons suffisantes pour justifier une interdiction totale » explique-t-il aux micros des Echos.
Huawei dans le collimateur des États-Unis sur la 5G
Si de nombreux pays hésitent aujourd’hui à travailler avec Huawei pour la 5G, c’est en partie à cause des États-Unis. Le pays incite ses alliés à ne pas se servir des infrastructures du géant chinois. Plus encore, il va jusqu’à proposer une aide financière aux pays qui désirent développer leurs réseaux sans l’aide des groupes chinois.
Pour Zhang Minggang, un responsable de chez Huawei France, les accusations d’espionnage formulées par les États-Unis ne sont pas fondées. « Nous sommes extrêmement vigilants et depuis très longtemps, bien avant la 5G » rassure-t-il. Mais cela suffira-t-il à convaincre les autorités françaises à lui offrir le marché ? On en saura plus dans les prochains mois.
Que pensez-vous du positionnement de la France par rapport à Huawei ? Le pays devrait-il se méfier beaucoup plus de l’équipementier chinois ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires.