Alors que la 5G est en cours de finalisation dans le monde, l’Alt-Right américaine (l’extrême droite) la place au centre d’un complot du gouvernement.
La 5G devrait être synonyme de très hauts débits mobiles, mais aussi d’une meilleure qualité de connexion et d’une latence plus faible. Ces atouts sont sur le papier et il faudra attendre les premiers tests grandeur nature l’année prochaine pour en avoir le coeur net.
Mais outre-Atlantique, la 5G a un autre souci, mis en exergue par l’extrême droite américaine, l’Alt-Right.
Le gouvernement et Google aux commandes de la 5G
En effet, ce mouvement politique est persuadé que le gouvernement américain et Google seraient de mèche pour contrôler ce futur réseau mobile à haute vitesse. Et il se base sur une présentation et un mémo publiés par un haut responsable américain.
Dans ce document, qui existe bel et bien, il est effectivement indiqué qu’il était préférable que le gouvernement construise lui-même le réseau 5G et qu’il le loue aux différents opérateurs par la suite. Ces documents, et donc l’information, datent un peu et avaient provoqué alors un certain débat. Depuis, l’idée a été abandonnée, la FCC (Federal Communication Commission) qui gère les télécommunications avait dit non et le haut responsable à l’origine de cette idée avait quitté ses fonctions à la Maison-Blanche pour retourner dans l’Armée de l’Air.
Malgré tout cela, l’Alt-Right et certains sites, comme le site « Gateway Pundit », ont relancé le tout en étant sûr que le gouvernement et Google étaient derrière tout cela. Leur preuve étant que le patron du géant américain, Eric Schmidt, aurait discuté de la 5G avec un officiel de la Maison-Blanche.
Alors, même si ce point est vrai, cela n’indique rien. En France, les opérateurs, et leurs patrons ont sûrement eut des discussions avec le gouvernement et ce ne sont pas eux qui gèrent les fréquences.