Le Centre national de la recherche scientifique explique que la 5G comporte des failles qui peuvent être exploitées par des personnes malveillantes.
Jannik Dreier, un chercheur du LORIA explique que « la téléphonie mobile a hérité de points faibles qui remontent à son tout premier protocole d’identification. Toute la sécurité repose sur les cartes SIM, où sont stockées les clés d’identifications partagées avec les réseaux ». Avec la 4G, les utilisateurs peuvent être tracés au moyen d’intercepteurs IMSI capables d’analyser les communications entre téléphones et antennes-relais. Selon Dreier, le problème de traçage sera réglé avec l’arrivée de la 5G grâce à l’utilisation d’intercepteur passif. Mais, le traçage peut encore avoir lieu si quelqu’un injecte des messages dans les échanges entre téléphones et antennes du réseau.
5G : des failles de sécurité découverte
Le petit monde de la téléphonie mobile se prépare à l’arrivée de la 5G. Une technologie qui apporte beaucoup plus que la 4G. Elle hérite du même problème de failles de son prédécesseur. Le principal souci se situe dans l’architecture des réseaux mobiles. Si les premières cartes SIM n’arrivaient pas à générer de valeurs aléatoires, les cartes actuelles en sont capables. Toutefois, le standard ne bénéficie pas d’une refonte totale. Selon Jannik Dreier, il est préférable d’opter pour la mise en place d’un compteur dans les cartes SIM. Ainsi, le traçage du smartphone et de son utilisateur est toujours possible. D’ailleurs, la police a intérêt à ce que le traçage puisse toujours se faire pour la surveillance de masse. Malgré la présence de faille, Jannik Dreier souligne qu’elle demeure difficile à exploiter, mais reste quoi qu’il en soit une porte ouverte pour les personnes malveillantes.
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