Les agissements de WhatsApp sont sous haute surveillance en Europe depuis un bon bout de temps. Il n’y a pas si longtemps, la Cnil avait déjà enjoint à la plateforme de messagerie instantanée de clarifier ses règles de confidentialité, afin que les utilisateurs soient rassurés que leurs données personnelles ne soient pas échangées avec Facebook à leur insu. À l’époque, WhatsApp s’en était sorti puisque l’injonction de la Cnil s’apparentait avant tout à une mise en garde. Ceci étant, il n’y a pas de fumée sans feu, comme on dit. Tout récemment, l’autorité italienne en charge de la concurrence est allée plus loin que son homologue française. Elle a condamné WhatsApp à verser une amende de 3 millions d’euros. Le service de messagerie instantanée est mis en cause pour avoir incité ses utilisateurs à partager leurs données privées avec Facebook, sans que les règles de confidentialité soient clarifiées. Nous y revoilà !
A force de jouer avec le feu, WhatsApp a fini par se brûler
Comme on l’a souligné un peu plus haut, WhatsApp est dans le collimateur des autorités européennes, au premier rang desquelles la Commission européenne. L’engrenage s’est déclenché en 2016, au moment où Mark Zuckerberg a pris le contrôle de WhatsApp, désormais sous la houlette de Facebook. Les responsables de l’application avançaient alors que celle-ci « ne serait pas en mesure d’associer automatiquement et de manière fiable les comptes des deux sociétés ». Certes, 3 millions d’euros représentent une goutte d’eau pour la société. Mais il est plus que probable que d’autres pays européens vont suivre l’exemple italien. WhatsApp est plus que jamais sous très haute surveillance, tout comme Facebook justement. Une actu qui n’est pas vraiment une surprise au fond !
Que pensez-vous de cette décision de la justice italienne ?