Un arrêté vient d’être publié concernant l’encadrement des publicités mensongères, autour de la fibre, déployée par les opérateurs. L’organisme de défense des consommateurs juge cet arrêté insuffisant.
Il fut publié la semaine dernière un arrêté précisant les modalités à respecter, concernant les technologies que les opérateurs utilisent lors du déploiement de la fibre optique. Si certains le font, cela est écrit en tout petit, comme on le voit souvent, ce qui est quasiment illisible.
SFR, Bouygues, et Orange vont devoir se plier aux règles. Dorénavant, ils devront afficher clairement ce dont il est question concernant la technologie affiliée, qu’il s’agisse de la fibre optique ou du raccordement d’un câble coaxial.
UFC voudrait plus de fermeté de la part des pouvoirs publics
Cela étant, le président de UFC Que choisir, Alain Bazot, pense que cela n’est pas suffisant. Il précise que « les fournisseurs d’accès proposant du FTTLA, auront encore la possibilité d’employer le terme fibre optique dans leur communication ». C’est à dire ceux qui diffuse la fibre via un câble coaxial.
Il faudra que les opérateurs fassent un effort, et marquent « sans raccordement du domicile » dans ses publicités lorsqu’il ne s’agit pas réellement de fibre optique.
Etant donné que beaucoup de consommateurs disposent d’un ADSL médiocre, Alain Bazot estime que les mensonges matraquées par les opérateurs sur le taux de personnes éligibles à ce dispositif est exagéré. Si bien que cela pourrait pousser ces derniers à y souscrire et peut-être se retrouver déçus. Si les pouvoirs publics vont plus loin dans la démarche, toujours selon lui, les opérateurs seront obligés d’investir tout leur savoir-faire et mettre à disposition une fibre de qualité.
Force est de constater q’il reste encore beaucoup de chemins à parcourir concernant la communication des opérateurs et la fibre optique. l’avenir nous dira ce qui va en résulter.
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