L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) nous a récemment affirmé que du coté du chiffre d’affaires des opérateurs français, il y avait un « ralentissement de la baisse« . Cela est pour eux une bonne nouvelle.
Au cours du troisième trimestre de l’année 2015, le chiffre d’affaires cumulé du secteur des télécoms sur le territoire français n’a reculé que de 1,6% en comparaison avec l’année précédente, à la même période. Cela représente 9 milliards d’euros soit 3,6 milliards pour le mobile et 4,4 milliards pour l’internet fixe. Les deux raisons sont la 4G pour le premier secteur et le très haut débit pour le second.
Qu’est ce que ça signifie ?
Ceux qui sont abonnés à la 4G ont dépassé le quart de la clientèle totale du pays soit 26%. 24% de ces clients bénéficient d’une offre avec un abonnement fixe en plus de leur forfait. Et en moyenne, un utilisateur fait l’usage de 1,2 Go par mois.
En ce qui concerne le fixe ceux qui se sont abonnés au très haut débit sont plus nombreux car on note une progression de 55% sur un an. Mais cela reste peu car on compte moins de 4 millions de foyers français qui sont connectés aujourd’hui au très haut débit. En règle générale, les gens se contentent de connexions haut débit, ils sont 22,17 millions. On constate donc un réel écart qui pourrait de loin rétrécir lorsque l’on sait que plus de 14 millions de foyers pourraient profiter du très haut débit car ils y sont déjà reliés. En clair, l’information à retenir ici est que le très haut débit et les forfaits 4G ne sont pas du tout assez utilisés en France.
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