Après une enquête indépendante demandée par Super Micro, aucune puce espionne n’aurait été trouvée dans les serveurs d’ Apple et d’Amazon.
« The big hack », vous avez probablement dû en entendre parler. Il s’agit d’une enquête menée par Bloomberg depuis l’année dernière. Elle se base sur l’idée selon laquelle des puces minuscules auraient été ajoutées sur les cartes mères des serveurs fournis à des entreprises américaines, dont Apple et Amazon. Les puces en question auraient été intégrées en Chine lors de l’assemblage des serveurs et elles seraient destinées à l’espionnage. Vu comme ça, tout semble tenir la route. Cependant, ce sont des informations qu’Apple et Amazon ont toujours réfutées. Bien évidemment, Super Micro Computer Inc, fournisseur des serveurs qu’utilisent ces deux entreprises, est aussi de cet avis. Pour supprimer le doute, il a récemment demandé à des experts indépendants de faire une enquête concernant cette affaire. Résultat : aucune puce espionne n’a été découverte.
Apple demande à Bloomberg de s’excuser publiquement
Après avoir analysé les échantillons de matériel et logiciels utilisés par Apple et Amazon, l’agence Nardello & Co n’aurait trouvé aucun indice laissant penser la présence d’une quelconque puce venue de Chine. Les serveurs vendus par Super Micro seraient donc hors de cause. Pour la firme à la pomme, cela n’a rien d’étonnant. Elle a toujours démenti l’information publiée par Bloomberg. Tim Cook, PDG de la firme, est même allé plus loin en demandant à l’agence de presse de s’excuser publiquement et de retirer l’article. Une chose que ce dernier n’a pas faite jusqu’ici. D’ailleurs, Bloomberg semble rester muette par rapport à l’évolution de la situation. A-t-elle découvert autre chose ? Va-t-elle encore continuer à aller dans ce sens et poursuivre l’enquête ? Seul l’avenir nous le dira.
Que pensez-vous de cette affaire ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires.