Presque tous les constructeurs, qu’ils soient asiatiques, américains ou européens, pour ne citer que ceux-là, ne cessent d’innover. De nos jours, les smartphones sont bien capables de faire plus de choses qu’on ne l’imagine. Ces appareils intègrent divers capteurs qui peuvent être exploités à des fins médicales. En tout cas, c’est que pense les spécialistes ayant participé à la conférence de l’American Association for the Advancement of Science de Boston. « On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive » précise Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle, dans une interview accordée à l’AFP.
Rendre le diagnostic et le suivi plus faciles grâce au smartphone
Toujours selon le professeur Shwetak Patel, le smartphone peut servir d’outil de diagnostic et de suivi. À lui d’expliquer : « on peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques » avant d’ajouter « on peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux. ». En plus des ces enjeux, les smartphones facilitent la collecte de données grâce à un coût réduit et un risque d’erreur faible.
Trouvez-vous d’autres raisons pouvant justifier l’utilisation du smartphone dans le cadre médical ?