Périscope atteint maintenant l’opérateur SFR. Deux vendeurs se laissent emporter par l’entrain de l’application pour briser en direct le smartphone d’un client. Quelles sont les sanctions ?
L’application Périscope fait encore parler d’elle dans tout l’hexagone. Après le scandale du défenseur du Paris Saint-Germain, Serge Aurier, c’est aujourd’hui l’opérateur SFR qui en fait les frais.
Deux vendeurs, apparemment très agacés par le comportement d’un client venu en boutique, décident de se venger à leur manière. Utilisateurs de l’application Périscope, ils décident de faire un appel à leurs « followers » pour choisir la vengeance 2.0. L’un des vendeurs lance alors le défi d’avoir plus de 50 connexions sur sa vidéo pour littéralement exploser le smartphone du client au sol. Il n’a fallu que quelques dizaines de secondes pour que le geste soit fait. D’un lancer brut, on voit le smartphone se briser au sol. Le vendeur ne manque pas de prouver les dommages et insiste sur le fait que le device est bien réel.
« J’ai un client qui me casse les couilles. Son téléphone était en réparation, il nous casse les couilles depuis ce matin. Tu sais ce qu’on va lui faire avec son téléphone ? À 50 personnes connectées je prends le téléphone du client, je claque le téléphone par terre. Invitez tous vos abonnés » annonce l’un des vendeurs sur la vidéo.
Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que cette vidéo soit diffusée sur toute la toile ainsi que les réseaux sociaux. Quelques partages suffisent pour qu’une vidéo, comme celle-ci, finisse sur votre mur Facebook ou votre fil d’actualités Twitter. Croyant être à l’abri, les vendeurs se sont vite rendu compte du phénomène qui n’allait pas les laisser indemnes, surtout à visage découvert.
Bien entendu, l’opérateur SFR paie les pots cassés et son image est malheureusement touchée après cet incident. Mais SFR a réagi tout de suite sur son compte Twitter en indiquant que cet acte était isolé et que les auteurs ont été identifiés après une enquête interne très rapide. Les mesures prises par l’opérateur sont très sévères. Oui, car les auteurs ont été licenciés et ne travaillent donc plus chez l’opérateur. Logique me diriez-vous.
Ce nouvel incident montre, malheureusement, les dérapages qui peuvent être très rapides sur les réseaux sociaux quand ils sont utilisés d’une manière totalement autre que du pur divertissement.