C’est l’épisode n°45974 qu’il ne fallait surtout pas louper ! Du coté des opérateurs, vous avez su qu’un potentiel rachat de l’opérateur historique Bouygues Telecom par le géant Orange pourrait bien avoir lieu même si pour le moment, rien n’est officiel.
Dans les coulisses, ce sont SFR et Free Mobile qui assistent à ces discussions. Si l’opérateur low-coast qu’est Free pourrait avoir son mot à dire quant à l’accord qui concerne les deux opérateurs, il n’en serait pas de même pour SFR qui se positionne en simple spectateur. C’est ainsi que Michel Combes, le directeur général de SFR, se moque gentiment de cette fusion.
L’humour
Michel Combes, qui n’avait jusqu’à lors pas réagit, s’est exprimé de la façon suivante ; « Le rapprochement entre le numéro deux et le numéro trois du secteur semblait poser problème il y a six mois, alors qu’aujourd’hui il n’y en aurait aucun pour un mariage entre le numéro un, avec l’Etat au capital, et le numéro trois. Étonnant, non ? » . Le directeur de SFR fait ici allusion au fait que, le groupe lui même avait reçu la proposition de racheter Bouygues Telecom mais que cela ne s’est pas fait, notamment à cause d’Emmanuel Macron, qui s’était formellement opposé à un retour vers 3 opérateurs car cela aurait engendré des licenciements, une hausse des tarifs et une position dominante de SFR.
Comme le précise, toujours avec humour, le directeur de SFR, l’État possède actuellement des parts (23%) au capital d’Orange. On comprendrait alors mieux pourquoi l’État n’était pas favorable à une union entre SFR et Bouygues Telecom.
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