Des spywares chinois seraient présents dans les smartphones et tablettes du géant de la téléphonie mobile, Samsung. Une accusation démentie par la marque mais qui pourrait lui porter préjudice.
La grande entreprise Samsung est aujourd’hui au sein d’une affaire de données personnelles. En effet, on aurait découvert la présence d’un utilitaire pré-installé sur les flagships de la marque. Cette application serait soupçonnée de faire fuir des données avec les autorités chinoises. Le présumé spyware mis en cause est en vérité, l’entreprise Qihoo 360 connue pour sa réputation douteuse. De plus, cette dernière entretient des liens étroits avec le gouvernement chinois depuis maintenant près de trois ans. Une relation assumée par les deux partis. En effet, dans le milieu, cette société n’est pas très appréciée à cause de son éthique douteuse. On comprend ainsi la révolte de certains quand ils ont su qu’une des Applis de Samsung appartenait à Qihoo 360.
Samsung rassure les utilisateurs et écarte les doutes
Samsung a pré-installé des outils et des services, au sein de son interface maison. Et en particulier un utilitaire baptisé « Entretien de l’appareil » accessible via les écrans de paramétrage et qui permet d’améliorer les performances mais aussi la récupération de l’espace disque. Cependant, ce dernier est soupçonné d’espionner les utilisateurs du flagship de Samsung. Selon Reddit, qui a lancé la polémique, l’App installée par Samsung et conçu par Qihoo 360, spécialiste dans l’extraction et la collecte de données, partagerait les données personnelles des utilisateurs. Cette accusation a tout de suite été contrée par Samsung qui assure qu’elle « prend la protection des données de ses utilisateurs très au sérieux, et qu’elle conçoit ses produits en mettant l’accent sur la confidentialité et la sécurité ». Un communiqué destiné à rassurer le public et à mettre fin à la polémique.
Cette affaire de fuite de données personnelles aurait pu entacher la bonne réputation de Samsung si la marque n’avait pas su gérer la situation. Toutefois, l’affaire n’est pas totalement fini et doit encore faire face à quelques éclaircissement.