Pour préserver la vie des automobilistes, plusieurs États européens testent de nouveaux systèmes qui visent à détecter le comportement du conducteur au volant. De plus en plus de radars anti-téléphone vont ainsi être installés dans les mois qui viennent afin d’automatiser la verbalisation.
Bien que la loi interdise l’utilisation du smartphone au volant, nombreuses sont les personnes qui ont l’habitude de se servir de leur mobile tout en conduisant un véhicule automobile. Face à cela, les autorités européennes cherchent visiblement à adopter de nouvelles mesures afin d’inciter les automobilistes à éviter ce geste dangereux. L’objectif est bien évidemment de réduire le nombre des accidents de la route. Dans le Vieux continent, plusieurs pays mènent des tests reposant sur la vidéoverbalisation. C’est le cas de la France, du Royaume-Uni et des Pays-Bas où des radars anti-téléphone ont été installés dans le but de détecter les infractions. Néanmoins, il faut dire que pour être sanctionné, le conducteur doit avoir été pris en flagrant délit.
Radars anti-téléphone : des mesures qui varient d’un pays à l’autre
Certes, l’objectif demeure le même, mais les pays européens adoptent des approches différentes pour l’atteindre. En Angleterre par exemple, un radar automatique capable de détecter l’utilisation d’un smartphone dans une voiture a été mis en place dans le comté de Norfolk. Cependant, il ne s’agit pas là de chercher à verbaliser le conducteur, mais plutôt de l’enseigner. Aussi, lorsqu’un comportement dangereux est détecté, un panneau lumineux affiche un message d’avertissement. Malheureusement, comme il s’agit d’un système basé sur l’analyse des ondes réseau et les transferts de données, les autorités ont vite fait face à un dilemme majeur. En effet, il ne permettait pas de savoir si c’est le chauffeur qui utilise un téléphone ou bien une autre personne à bord du véhicule. Pour résoudre cette problématique, des caméras ont été mises en place dans le but d’aider les forces de l’ordre à évaluer le comportement du conducteur. D’ailleurs, des études sont en cours dans le but d’automatiser le processus grâce au recours à l’intelligence artificielle.
Que pensez-vous de cette intention des pays européens d’automatiser la vidéoverbalisation ?