À la fin du 21e siècle, Facebook aura plus de personnes décédées que de personnes vivantes sur son réseau. Quel est le véritable enseignement à tirer de cette information ?
Cette étude sur Facebook est l’œuvre du docteur en statistiques de l’Université du Massachusetts, Hachem Saddiki, pour le compte du site Fusion au début de l’année 2016. Notons dès le départ que se projeter sur des statistiques au-delà de vingt ans est un exercice très difficile. Ici, on parle de 2098, soit dans 82 ans. De plus, l’étude intègre plusieurs paramètres avec des marges d’erreur importantes et des variables très aléatoires. En effet, elle est basée sur l’âge actuel des membres de Facebook qui sont censés être tous morts à la fin du siècle. L’analyse suppose également que tous les comptes soient conservés. Or, beaucoup de profils seront supprimés à la demande des légataires. Il est également difficile de connaitre la croissance de nombre d’abonnées de Facebook (tout comme l’estimation de la population mondiale en 2100 d’ailleurs : moins de 7 milliards en cas d’épidémie grave, de catastrophe ou de guerre, plus de 16 milliards selon la croissance naturelle).
Facebook, une plateforme pour garder les mémoires des êtres chers
C’est cette présence virtuelle des personnes décédées sur Facebook et sur les réseaux sociaux en général qui est intéressante. En effet, en regardant le compte d’une personne morte il y a 50 ans, on pourrait connaitre qui elle était, comment elle était, qu’est-ce qu’elle aimait, que faisait-elle, qui étaient ses amis, comment étaient les environnements à cette époque (les rues, les modes vestimentaires, les véhicules, etc.). Tout ça pour dire que ce que le facebooker publie aujourd’hui constitue une base de données intéressante pour le futur, du moins, un sacré souvenir pour ses descendants. À condition bien sûr que Facebook existera encore en 2098.
Que pensez-vous de cette situation ?