Il existe une procédure dans les textes américains, qui permet de passer sous silence les espionnages du gouvernement auprès des entreprises en matière de données personnelles. Microsoft veut prendre soin de protéger ses clients et passe à l’attaque.
Après les démêlés judiciaires avec WhatsApp, c’est Microsoft qui se rebelle contre le gendarme du nouveau continent. Le géant des ordinateurs a décidé de vouloir prévenir ses clients lorsque le Ministère de la Justice américaine souhaite accéder aux données de leurs clients hébergées sur leurs services. Voulant ainsi s’opposer au texte de 1986, qui permet à ce gouvernement de s’approprier nos informations personnelles.
Un texte contraire au 4e amendement
Petite histoire. Le quatrième amendement fut ratifié au moment de la ratification des dix amendements. elle fait partir d’un certain nombre d’amendements ralliés à la cause de la déclaration des droits. Cet amendement protège notamment contre les perquisitions non motivées.
C’est sur ce terrain que Microsoft souhaite défendre les usagers de ses services. Ce dernier s’attaque plus exactement au texte concernant la section de l’Electronic Communications Privacy Act, utilisée notamment concernant les interceptions électroniques réalisées par la police. Ainsi, lorsque le gouvernement procède à une interception d’informations relatives à la vie privée, via la base de données d’une entreprise, l’entreprise est obligée de rester muette sur l’action, sous simple déclaration de l’institution. Microsoft souhaiterait pouvoir prévenir ses utilisateurs, quel que soit le cas, de toute intrusion dans leurs informations et tout ce qui se rattache à leurs vies privées.
Microsoft relève de fait, près de 2600 demandes d’interceptions assorties de ces injonctions au silence auprès de ses services au cours des 18 derniers mois. En plus, ces dernières sont souvent réalisées de façon aléatoire, ce qui inquiète la firme qui pense que ce genre de demandes vont devenir par la suite des ordres permanents.
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