En annonçant que le Samsung Galaxy S8 ne sera pas présenté fin février au Mobile World Congress, Koh Dong-Jin, le PDG du groupe, n’a pas vraiment surpris grand monde. En retardant la sortie de l’appareil, la marque coréenne joue visiblement la carte de la prudence, tout en faisant preuve d’habilité en matière de com.
Finalement, il est parfaitement logique que le Samsung Galaxy S8 ne soit pas présenté au Mobile World Congress de fin février. « Les leçons de cet incident ont lourdement modifié notre culture et notre processus » a expliqué Koh Dong-Jin lors de la conférence de presse, détaillant les causes des explosions des Note 7. Autrement dit, la politique de la prudence est plus que jamais de rigueur chez Samsung.
Car avant la sortie du S8, le fabricant sud-coréen se donnera le temps nécessaire pour procéder à la batterie de tests nécessaire. Plus précisément, tous les appareils mobiles seront soumis, avant leur officialisation, à huit tests différents, lesquels touchent à la durabilité, l’intégrité physique, la capacité de charge ou bien la performance en termes de chargement rapide. Quoi qu’il en soit, cela fait plusieurs semaines que de nombreuses sources affirment qu’une officialisation au MWC n’est pas envisageable. Selon toute probabilité, le lancement du smartphone commencerait en avril.
Retarder la sortie du Samsung Galaxy S8 pour redorer le blason ?
En reportant la présentation du Samsung Galaxy S8, la marque sud-coréenne gagne beaucoup en termes d’image. Tout d’abord, personne ne lui reprochera de vouloir précipiter la sortie du smartphone – un reproche justement déjà formulé à propos du Galaxy Note 7. Puis, si de nombreuses sources avaient « prédit » que le S8 serait absent au MWC, c’est parce qu’il paraît évident qu’après le mois de février, Samsung monopolisera pratiquement tout l’espace médiatique.
Puis, il y a un enjeu de taille. Soit le S8 relance la dynamique de la marque soit il ternit à jamais la confiance des utilisateurs. Faisant allusion à l’importance de la batterie de tests, Park Chul-an, ancien directeur du développement des batteries à l’Institut de Corée, explique que les utilisateurs « accepteront les résultats de l’enquête seulement s’il n’y a aucun problème » avec ce nouveau flasgship.
Quant à vous, pensez-vous que cette batterie de tests donnera plus d’entrain à la marque sud-coréenne ?