À partir du 1er janvier 2018, les élus de l’Assemblée nationale utiliseront des tablettes tactiles lors de l’examen des textes législatifs. Un passage vers le numérique qui coûtera pas moins de 200 000 €.
L’Assemblée nationale passe au numérique. D’après le Monde, « les amendements imprimés sur papier seront remplacés, à partir du 1er janvier 2018, par des tablettes numériques lors de l’examen des textes législatifs dans l’Hémicycle ». Cette décision a été prise de façon collégiale par les trois questeurs du Palais, Thierry Solère (Les Constructifs), Florian Bachelier et Laurianne Rossi (La République en marche). Le but est bien évidemment de permettre de réduire le gaspillage de papier. D’un autre côté, cela permettra aussi à l’Assemblée nationale de se positionner comme un modèle afin de sensibiliser la population à la protection de l’environnement. Au total, 577 tablettes seront mises à la disposition des membres de cette institution.
Un investissement de plus de 200 000 € pour des tablettes tactiles à l’Assemblée nationale
En ce qui concerne le coût de ce projet, il est estimé à plus de 200 000 €. En tout cas, une fois les tablettes tactiles opérationnelles, les économies seront énormes pour ne citer que la possibilité d’économiser pas moins de 40 000 € par an en papier et en impression. D’ailleurs, l’utilisation d’un tel dispositif devrait permettre aux élus du Palais-Bourbon de gagner du temps, et ainsi, de faciliter leur travail. Ce qui aura pour conséquence de rendre plus rapide l’examen des textes administratifs. Il convient toutefois de noter qu’avant de faire ce choix, les questeurs avaient d’abord prévu d’obliger chaque député à s’équiper d’une tablette pour le suivi de l’examen des amendements en séance. Cependant, cette solution a vite été délaissée pour éliminer les risques d’oubli. Aussi, la tablette numérique en question sera intégrée directement dans le bois du pupitre de chaque député.
Votre avis sur ce sujet nous intéresse !