Aujourd’hui, Facebook est confronté à une nouvelle plainte pour « incitation à la haine ». Le réseau social est loin de faire son possible pour modérer les contenus racistes et antisémites. L’Allemagne s’empare de l’affaire. Meilleur Mobile vous en dit plus.
Nous apprenons par l’AFP que le Gouvernement allemand semble être en désaccord total avec le fonctionnement de Facebook. Les propos racistes se trouvent un peu partout sur le réseau social, mais surtout, les modérations sont de plus en plus longues. Ainsi, ce lundi, la justice allemande affirme qu’elle a ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par un avocat allemand, Chan-jo Jun, pour « incitation à la haine ». Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, est jugé trop laxiste sur sa politique de modération concernant les propos racistes des utilisateurs. Il s’agit pour le moment d’identifier s’il est possible d’avoir un recours poussé au niveau de la justice, puisque pour le moment, il n’est pas dit que le « droit allemand peut s’appliquer » dans ces conditions. « L’ouverture de l’enquête est une importante victoire d’étape, car la dernière procédure engagée avait échoué à cette étape », a ainsi déclaré l’avocat dans un communiqué. Des positions, racistes et / ou antisémite ont été constaté et signalé à de plusieurs reprises sans pourtant aboutir puisque les délais de modérations extrêmement longs dans ce genre d’affaire.
Un système d’amende pour inciter Facebook à réagir plus vite
La chancelière allemande, propose de mettre en place un système d’amende pour les commentaires qui ne seraient pas retirés du réseau social après un délai beaucoup trop long. La somme de 50 000 € par affaire a été citée. « Si les contenus pénalement répréhensibles ne sont pas effacés de manière plus conséquente, nous allons devoir réfléchir à engager la responsabilité de Facebook et de Twitter s’ils n’effacent pas ces contenus malgré les signalements. Cette épée de Damoclès est au-dessus des têtes des réseaux sociaux », a indiqué le ministre de la Justice, le social-démocrate Heiko Maas, à l’un des quotidiens allemands. L’avocat, a lui, estimé que ce recours serait une bonne chose, et qu’il était satisfait d’adopter « pour la première fois des sanctions contre Facebook ». Aujourd’hui, même si Facebook affirme faire de son mieux pour modérer les commentaires et ne pas créer des groupements de haine dans son réseau, les gouvernements estiment que ce n’est pas suffisant. Très difficile de juger ce qui fait partie intégrante de la liberté d’expression et ce qui ne l’est pas.
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