Selon la Cnil, les jouets connectés que sont la poupée « Mon amie Cayla » et le robot « I-Que » ne sont pas suffisamment sécurisés. Pour éviter les fuites de données personnelles, le fabricant chinois de ces jouets se voit maintenant obligé d’améliorer leur sécurité.
Des jouets connectés qui collectent des informations trop sensibles
Les risques liés à l’utilisation de ces jouets connectés sont d’autant plus grandioses dans la mesure où ils peuvent entre autres mémoriser la tonalité de la voix ainsi que les contenus des conversations. Il n’est pas nécessaire de vous rappeler qu’il est difficile pour un enfant de filtrer les informations qu’il peut ou ne peut pas échanger avec le jouet.
« Une personne située à 9 mètres des jouets à l’extérieur d’un bâtiment peut connecter un téléphone mobile aux jouets grâce au standard de communication Bluetooth sans avoir à s’authentifier », indique la Cnil avant d’ajouter « la personne située à une telle distance est en mesure d’entendre et d’enregistrer les paroles échangées entre l’enfant et le jouet ou encore toute conversation se déroulant à proximité de celui-ci ». Face à tout cela, la commission a donné à l’entreprise deux mois pour se mettre en conformité.
Que pensez-vous de cette mesure prise par la Cnil ?