Après des mois d’attente, la France a enfin annoncé qu’elle continuera d’utiliser les équipements de Huawei mais de manière partielle.
De tous les pays Européens, c’est la décision de la France quant à son avenir ou non avec Huawei. Aujourd’hui c’est une question qui n’est plus à poser puisque le gouvernement vient d’annoncer qu’il autorise les opérateurs télécoms à utiliser une partie des équipements de Huawei pour déployer la 5G. Tiraillé par les menaces de Donald Trump et par l’ambassade chinois à Paris, la décision de la France était véritablement attendue. Souvenez-vous, depuis mai 2019 dernier, les américains sont en guerre avec Huawei. L’administration Trump oeuvre depuis ce moment pour faire tomber la firme. On rappelle en effet que le président américain à décider de ne plus partager certaines informations confidentielles avec les collaborateurs de la firme chinoise. Une menace qui visait à mettre la pression à ses alliés mais qui visiblement n’a pas fonctionné.
Huawei et le parquet parisien
Selon la source Reuters, Paris doit délivrer ses premiers feux verts aux demandes d’équipements des opérateurs qui, nous le précisons ont le choix entre les groupes européens Nokia et Ericsson et Huawei pour le déploiement de la 5G. Certes, Huawei a eu le feu vert de la France mais la firme de Ren Zhengfei reste toutefois sous surveillance. Ainsi, Anssi, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, chargée du contrôle des équipements télécoms 5G, devra encore approuver des équipements de la firme chinoise. Ce méfiance a été engendrée suite à l’accusation du gouvernement Trump envers Huawei. En effet, ce dernier affirme que Huawei est un espion pour le compte de son gouvernement. Une accusation démentie par Huawei mais qui poursuit cette dernière.
Malgré les nombreuses tentatives des américains pour tenter d’éteindre Huawei, la firme chinoise continue de remporter des victoires. Cet accord avec la France va davantage arranger les affaires de la firme.