Google est partant pour racheter Twitter, mais trois raisons empêchent l’opération : le prix, la présence d’autres candidats à l’acquisition et l’hésitation des dirigeants de Twitter.
Les géants de l’informatique n’ont pas vu venir l’importance des réseaux sociaux pour leur business. Chacun d’eux compte maintenant rectifier le tir en s’appropriant des programmes créés par des étudiants plus ou moins créatifs et visionnaires. Au centre de l’enjeu : abonnés fidèles, publicités ciblées et utilisations de leurs propres applications. Google fait partie de ceux-là, et il compte acquérir le réseau de microblog Twitter. Pour la transaction, Twitter est évalué à 18 milliards de dollars, mais ses dirigeants l’estiment à 30 milliards de dollars. Google en a le moyen, mais il est réticent à payer une telle somme. Pourtant, la rumeur sur l’achat se confirme de plus en plus et on annonce même l’existence d’une discussion entre les deux parties.
Google et Twitter jouent au poker menteur
Google a plus que besoin d’un autre média social face à l’inefficacité de Google +. Twitter est une bonne pioche vu que c’est une plateforme appréciée des personnalités influentes (politiciens, stars du showbiz, sportifs de haut niveau, etc.). Le petit oiseau bleu sert à diffuser des pensées et publier des messages percutants, informatifs ou humoristiques. Mais Google espère la déroute du réseau aux 313 millions d’abonnés pour l’acheter à un prix raisonnable. De leur côté, les gens de San Francisco misent sur la rumeur de rachat pour augmenter la valeur en bourse de leur pépite. De plus, l’hébergeur cloud et leader de services aux entreprises, Salesforce, est également sur le coup. Supplanté par Microsoft pour le rachat de LinkedIn, Salesforce est en bonne position pour racheter Twitter. Apple, Facebook, Verizon et même Disney sont également intéressés. Vendra, vendra pas ? Entre ses pertes évaluées à 100 millions de dollars et la perspective de gagner plus, que fera Twitter ?
Aimeriez-vous que Twitter tombe sous la main de Google ?