Google et Facebook veulent affaiblir Daech. Pour ce faire, ces géants de l’internet s’acharnent sur leurs plateformes en vue d’éradiquer les annonces extrémistes.
L’État islamique utilise souvent internet comme support pour diffuser ses vidéos de propagande. Ce qui est même méprisable, c’est le fait que malgré l’effort des gouvernements à éviter la propagation de celles-ci sur le réseau mondial des ordinateurs, les cyberdjihadistes trouvent toujours des moyens pour les mettre en ligne. Afin d’apporter leur contribution à la lutte contre le terrorisme, Google et Facebook tentent donc d’éradiquer la publication des contenus de ce type sur la toile. Une mesure qui peut s’avérer efficace dans la mesure où l’on peut dire qu’ils possèdent des influences majeures sur internet.
Google et Facebook pressés par le président américain
Bien que nous ne puissions pas nier le fait que Google et Facebook ont pris cette mesure par leur propre initiative, il faut dire qu’elle résulte aussi d’une pression de la part de Barack Obama. Conscient de l’ampleur de la radicalisation en ligne, le président américain avait ordonné les sociétés ayant de grandes influences sur le web comme Google à prendre des mesures. Ainsi, YouTube utilise par exemple une base de données comprenant des vidéos « blacklistées ». Grâce à cette liste, les sites internet peuvent vérifier l’origine des fichiers qu’ils diffusent. Et dans le cas où il s’agit de contenus extrémistes, ils n’ont qu’à les bloquer. Quoi qu’il en soit, la tâche n’est pas facile étant donné que les plateformes doivent aussi tenir compte de la liberté d’expression. Espérons alors que Google et Facebook pourront atteindre leur objectif.
Que pensez-vous de cet engagement pris par Google et Facebook dans la lutte contre les cyberdjihadistes ?