« Android Wear n’est pas un hobby », martèle fermement David Singleton, le vice-président en charge de l’ingénierie de l’OS. En tout cas, la version 2.0 est disponible depuis le 8 février dernier. Beaucoup s’accordent à dire qu’il y a d’importantes améliorations de l’expérience utilisateur, mais tous restent prudents quant à la réussite potentielle du déploiement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le lancement de la nouvelle version d’Android Wear s’est fait en fanfare. La commercialisation des premières montres connectées qui embarquent cette mise à jour a débuté le 10 février dernier : il s’agit de Style et Sport, deux modèles confectionnés LG. Ces modèles sud-coréens sont proposés respectivement à 249 et 349 dollars aux États-Unis – soit 233 et 326 euros. Google promet qu’une vingtaine d’anciens modèles pourront prochainement embarquer l’Android Wear 2.0.
Les améliorations sont particulièrement intéressantes dans cette version : l’OS est plus pratique et plus moderne, sans compter qu’il a davantage d’autonomie que la version précédente. L’utilisateur peut se servir d’une montre connectée, équipée d’une puce 3G, pour passer des coups de fil, écouter de la musique, avec ou sans un smartphone à proximité. L’Android Wear 2.0 permet en outre de télécharger des applications directement via la montre.
Beaucoup restent sceptiques sur la réussite de l’Android Wear 2.0
David Singleton est bien conscient que la concurrence est très rude, mais il a laissé entendre, lors d’une interview accordée à CNET, que la version 2.0 d’Android Wear 2.0 a un avenir devant elle : « Nous sommes engagés à cet espace », a-t-il expliqué. Le responsable a également tenu à souligner que Google que « C’est important qu’ils [les constructeurs] soient en mesure de créer un business ». En d’autres termes, la firme de Mountain View veut faire de la conception de logiciels une spécialité à part. Concernant la stratégie commerciale, Google semble marcher sur les traces de la Pomme. Un exemple : l’entreprise mise beaucoup sur le perfectionnement des fonctionnalités fitness. « C’est aujourd’hui le moyen le plus facile pour vendre des montres ou des bracelets connectés », explique Carolina Milanesi, analyste chez Creative Strategies.
Que pensez-vous de la version 2.0 d’Android Wear ou de la version précédente ?