Financement du plan Très Haut Débit : SFR veut que Facebook et Google y participent

SFR aimerait que les GAFA, notamment Google et Facebook, paient davantage de taxes et d’impôts chez nous. Le nouveau gourou de l’opérateur, Alain Weill, n’a pas hésité à critiquer les deux groupes américains en raison de l’insuffisance de leur contribution au développement des infrastructures internet en France.

Les GAFA se trouvent de nouveau au centre des discussions. Nombreux sont effectivement ceux qui pensent que Google, Amazon, Facebook et Apple ne contribuent pas suffisamment en France en termes de fiscalité. À titre d’exemple, l’année dernière, le réseau social de Mark Zuckerberg n’a versé que 1,2 million d’euros d’impôt dans l’Hexagone. Pour le nouveau patron de SFR, Alain Weill, il faut que l’État fasse des efforts pour augmenter les recettes fiscales perçues auprès de ces grands groupes étatsuniens. Il pointe notamment du doigt Facebook et Google qui, malgré l’importance des chiffres d’affaires qu’ils réalisent en France, ne participent pas à l’amélioration de nos infrastructures mobiles. « Facebook est sur une autoroute, sur laquelle il prend beaucoup de place et laisse déjà peu de place aux autres voitures, et il ne paie rien », souligne-t-il.

Google et Facebook se servent de nos réseaux sans contribuer à leur développement et ça ne plaît pas à SFR

« Les GAFA utilisent nos infrastructures sans les financer » accuse le nouveau patron de SFR. Il estime que chaque jour, des vidéos et d’innombrables contenus sont diffusés gratuitement sur nos réseaux, alors que leur transmission devrait être soumise à une taxe. Alain Weill propose ainsi une refonte fiscale complète, l’objectif étant de forcer Google et Facebook à payer une partie du réseau français. En clair, l’opérateur au carré rouge veut que ces grands groupes de la technologie participent à l’amortissement des investissements des FAI.

Que pensez-vous de ces déclarations du nouveau patron de SFR ?