Le ciblage publicitaire existe toujours chez Facebook et il a permis récemment de cibler plus d’un million d’utilisateurs intéressés par des dirigeants nazis.
Facebook tire une grande partie de ses revenus des recettes issues des publicités sur sa plateforme. Elles lui rapportent gros et rien que pour 2018, les recettes publicitaires s’élevaient à plus de 55 milliards de dollars. Si cette activité est aussi fructueuse, c’est avant tout parce que le réseau propose aux annonceurs des publicités ciblées. Et bien que les dispositifs de ciblage aient été soignés afin d’éviter les abus et la discrimination, il semblerait que les efforts menés soient encore insuffisants.
Un gros défaut dans le ciblage publicitaire de Facebook
Le géant américain a annoncé il y a quelques mois avoir supprimé 5000 catégories sur sa plateforme et confier l’examen des catégories de ciblage à des humains. L’objectif est d’éviter la propagation de la haine et de la discrimination sur le réseau social. Mais apparemment, tout ne semble pas aller comme Facebook l’avait annoncé. En effet, le Los Angeles Times s’est amusé à tester les limites du ciblage sur le réseau communautaire. La bonne nouvelle, c’est que ce dernier ne permet plus un ciblage des membres du réseau intéressés aux termes comme « Hitler », « Nazi » ou « Holocauste ».
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Cependant, il était possible (et même facile) de cibler des utilisateurs qui portent un intérêt sur des dirigeants nazis, à l’image de Goebbels. Pour ce dernier, le journal américain a pu cibler plus d’un million d’utilisateurs. Plus encore, les publicités diffusées affichent plus de 4000 vues en seulement 24 heures. Pourtant, le Los Angeles Times a seulement payé 25 dollars pour cette opération de ciblage.
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