Depuis quelques années, les Etats-Unis n’hésitent plus à bannir des entreprises chinoises soupçonnés d’espionnage pour Pékin comme Huawei. Un professeur d’informatique chinois a reconnu avoir volé des secrets commerciaux à l’occasion d’un voyage au Texas.
La principale victime des sanctions américaines à l’encontre d’entreprises chinoises se nomme Huawei. Le constructeur de smartphones a connu une ascension fulgurante avant d’être stoppée net par un embargo prononcé du côté de l’administration Trump. La raison de cette décision est d’abord motivée par des soupçons d’espionnage de l’entreprise pour le compte de Pékin. Plus récemment, un professeur d’informatique chinois a reconnu le vol de secrets commerciaux des Etats-Unis pour le compte d’une entreprise de télécommunications basée en Chine.
Tous les smartphones chinois disponibles en comparatif sur MeilleurMobile
Le professeur incriminé pourrait avoir travaillé pour le compte de Huawei
Avant de vous précipiter à l’encontre de l’entreprise chinoise sachez que le lien entre l’accusé et la firme n’est pas encore clairement établi. Seule la plainte au civile met directement en relation les deux parties. Cet homme enseignant l’informatique à l’université de Xiamen avait été arrêté au Texas sous couvert d’accusations d’espionnage. Accusé de vol de secrets commerciaux et de complots, il a décidé de plaider coupable afin de n’être accusé que de fausse déclaration.
La personne s’étant déclaré coupable, elle n’aura qu’une sanction réduite avant de pouvoir rentrer en Chine à la suite du procès. Celui-ci aura lieu le 14 décembre prochain. De son côté, Huawei a toujours réfuté les accusations d’espionnage qui pèsent à son encontre mais cela n’a pas été suffisant pour montrer patte blanche. Les smartphones de la marque n’ont plus le droit d’utiliser le système d’exploitation Android. La firme a aussi été exclue de la course aux équipements 5G dans certains pays comme le Royaume Uni ou la France. Plus récemment, les sanctions américaines se sont allégées avec la possibilité pour le constructeur d’exploiter des éléments pour construire un appareil 4G.
Source : Bloomberg