DragonFly : l’abandon du moteur de recherche chinois par Google ?

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Alors que DragonFly, le moteur de recherche Google destiné à la Chine, faisait l’objet de vives critiques en tous points du monde, la direction de la firme internationale vient d’annoncer au Sénat Américain qu’elle suspendait toute recherche sur la question.

Dragonfly Google

DragonFly était un moteur de recherche développé par Google et destiné à la Chine. Ce dernier avait suscité de nombreuses critiques et polémiques au cours des dernières semaines. Les thèmes de censure et de respect de la vie privée étant souvent retrouvés dans le débat chinois. De grande ampleur, ce projet devait permettre à Google de toucher un peu plus d’un milliard d’utilisateurs chinois.

Un projet DragonFly avorté selon Karan Bhatia

C’est Karan Bhatia, responsable de la politique publique de Google, qui a annoncé l’abandon du projet DragonFly. Cette annonce a été faite très officiellement, devant le Sénat américain. En réalité, l’abandon du projet n’est peut être pas définitif. Selon les termes utilisés par la vice-présidente, il s’agit d’une interruption du projet.

De la sorte, le Sénat américain n’a pas pu dire si Google avait choisi d’abandon définitivement son projet de moteur de recherche destiné à la Chine, ou s’il s’agissait d’une simple interruption, et donc que ce dernier aurait été développé dans l’avenir. Il est possible que face aux multiples critiques, Google souhaite garder secrètes les recherches que la firme effectue sur ce moteur de recherche.

DragonFly : un projet source de nombreuses critiques

Il faut dire que garder secret le développement de DragonFly ne serait pas la plus mauvaise idée pour l’entreprise américaine. Depuis août 2018, date à laquelle Google a révélé le développement du projet, les critiques se sont largement envolées sur la toile. Les employés de Google en souhaitaient l’abandon, le gouvernement américain également, le Sénat sans pareil…

DragonFly se voyait également visé par de nombreuses critiques de la part d’Organisations non gouvernementales et autres groupes de défense des droits de l’homme, notamment en ce qui concerne le contrôle de la liberté d’expression.

Pour finir, c’est Mike Pence, le Vice Président des Etats-Unis, qui aurait adressé une sommation à Google de stopper le développement d’un tel projet. Il faudra donc suivre l’actualité des prochains mois, ou des prochaines années, pour savoir si cet abandon de la part de Google était définitif ou non. S’il s’avère que la marque continue de développer son projet en « sous-marin », les critiques risquent d’être d’autant plus violentes au moment du rétablissement de la vérité.

 

 

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