Google licencie ses salariés car ces derniers auraient consultés des documents internes soumis à une confidentialité.
La devise Google « Don’t be evil » qui se traduit en français par « ne soyez pas malveillants, ne faites rien de mal », a été retournée contre l’entreprise elle-même par ses salariés. En effet, quatre employés ont consulté des documents placés top secret et donc ont été licenciés d’après le communiqué de l’entreprise de Mountain View. Ces salariés ont mis la main sur un contrat en cours de discussion avec l’administration Trump sur l’immigration et sur la politique chinoise du groupe. Des comportements discriminants, des cas de harcèlement sexuel ont aussi été dénoncés. Aussitôt su, les quatre salariés ont informé les autres sur le contenu de ces documents confidentiels. Une action qui a créé une bombe au sein de l’entreprise et un scandale en externe, de la part du grand public.
Une remise en question de la déontologique de Google
L’autre devise de Google : “si vous voyez quelque chose que vous ne trouvez pas correct, dites-le” sert de slogan depuis au mouvement contestataire qui s’est ligué autour des quatre salariés licenciés. Ces derniers ne comprennent pas leur licenciement et trouvent cela non légitime d’autant plus qu’ils ont respecté les principes (devises) de la maison. En effet, on rappelle que à ses débuts, la société Google luttait pour la transparence entre elle et ses employés mais aussi donnait accès à tous les documents de la firme. Mais c’est un temps qui semble révolu puisque ces dernières années, l’entreprise a créé une distance entre elle et ses employés. En effet, ces derniers n’avaient plus accès à tous mais étaient restreint. Un comportement qui a dérangé la majeure partie des salariés.
Face à ce scandale, Google tente de garder la tête hors de l’eau toutefois, les diverses manifestations de ses ex salariés nuisent gravement à sa réputation. Une situation qui ne va pas s’arrêter de si tôt.