Pokémon Go aura été le phénomène de l’été 2016 ; l’engouement des joueurs a tout naturellement gagné en ampleur depuis le déploiement par Niantic Lab des grosses mises à jour. Depuis, le jeu continue d’être encensé, jusqu’au milieu universitaire. En effet, James A. Bonus, de l’Université de Wisconsin-Madison, a mené une étude sur les possibles effets de Pokémon Go sur les attitudes des gamers. Publié dans le Journal of Media Psychology, le résultat de cette recherche est sans ambigüité : le jeu conduirait les gens à avoir des pensées et des comportements positifs, cordiaux et optimistes. Ceci étant, il n’est pas sûr que cette étude fasse l’unanimité au sein de la communauté scientifique. D’autant qu’à la base, tout part, certes de manière implicite, de l’incrimination des jeux vidéo en général ; ceux-ci sont présentés comme les causes des pensées négatives, des attitudes brutales ou individualistes.
400 joueurs de Pokémon Go ont participé à l’expérience
Le suivi des joueurs a été entamé seulement trois semaines après le lancement de Pokémon Go en juillet dernier, soit en pleine effervescence émotionnelle. Les chercheurs ont constaté en tout cas que 40 % des gamers développaient des émotions positives, nouaient de nouveaux liens amicaux et s’efforçaient de consolider les relations amicales déjà existantes. Pokémon Go les aurait en outre incités à pratiquer davantage d’activité physique. James Alex Bonus, l’auteur de l’étude explique ses observations : « Plus il y avait de joueurs, plus ils entraient dans des comportements positifs, qui les encourageaient à faire de nouvelles rencontres, que ce soit par Facebook, ou bien en engageant le dialogue avec quelqu’un, en échangeant des numéros de téléphone, ou encore en passant plus de temps avec de vieux amis et en apprenant par là même à mieux les connaître, dans un contexte différent. ».
En tout cas, rien ne prouve la relation de cause à effet entre Pokémon Go et ces comportements positifs. Donnez votre opinion sur le sujet, n’hésitez pas à réagir !