Après la divulgation de 300 000 mails du parti au pouvoir, l’AKP, la Turquie bloque WikiLeaks, le site controversé de Julian Assange.
Durant la nuit du 15 au 16 juillet, la Turquie a connu un coup d’état. Causes, destinateur, complot, tout reste très flou sur ce qui s’est produit durant cette nuit. Si la Turquie a connu des centaines de morts, aussi bien du côté des putschistes que des représentants de l’Etat, les conséquences sont claires et sans appel : des milliers d’arrestations se produisent, résultant donc à une purge de la société.
WikiLeaks à la rescousse des purgés
Ainsi, le site crée par Julian Assange, aujourd’hui réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, WikiLeaks, voulait se venger des arrestations à foison du gouvernement. Pour ce
Le résultat est sans appel, forcément : impossible de voir le site en Turquie. Le seul moyen serait de contourner tout ça et passer par un VPN externe. Erdogan continue donc de bloquer les informations compromettantes. WikiLeaks a d’ailleurs connu une attaque de grande ampleur juste avant l’apparition de ces documents, comme le compte Twitter du site le stipule dans ce message ci-dessous.
We are unsure of the true origin of the attack. The timing suggests a Turkish state power faction or its allies. We will prevail & publish.
— WikiLeaks (@wikileaks) 18 juillet 2016
Dans tous les cas, Erdogan compte bien se battre pour rester au pouvoir, ou pour prouver sa légitimité.
Que pensez-vous de cette divulgation et de ce blocage ? Erdogan a-t-il eu raison ? N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions dans les commentaires.